Avec la Cappadoce, Pamukkale devait constituer le duo de visites immanquables de mon séjour en Turquie. Faute de temps, de planning plus précis et surtout de bus, j’ai loupé la belle région de Cappadoce mais, mon chemin est bel et bien passé par le site de Pamukkale-Hierapolis.

Situé dans le sud-ouest de la Turquie, le « château de coton » (Pamukkale en turc) est probablement l’un des sites les plus visités du pays. J’ignorais par contre que se trouvait, juste à côté, une ville thermale antique : Hierapolis. C’est d’ailleurs conjointement que ces 2 sites sont inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Il faut le dire que, outre sa tufière et sa cité antique, Pamukkale (puisque c’est aussi le nom du village) n’a pas grand choses à offrir. Ici tout y est pour satisfaire le flux incessant de touristes venus visiter les lieux : hôtels, restaurants, auberges de jeunesses, magasins de souvenirs et un (seul) parc. À Pamukkale, on vient, on visite ce patrimoine mondial et on repars.

En ayant fait le choix de me pointer au plus tôt à l’entrée, j’ai eu la chance d’apprécier l’endroit vierge (ou presque) de tout autre visiteur. Il faut dire que Hierapolis est assez étendue. Par moment, je me suis même demandé si la zone où je me trouvais était autorisée aux visiteurs, puisque occupée seulement par quelques archéologues.

Armé de son sifflet, un des gardiens du lieu nous fait comprendre qu’ici on ne regarde qu’avec les yeux.

Finalement, c’est une disposition parfaite pour apprécier l’amphithéâtre, la rue principale, l’agora (ce qu’il en reste) et toutes les autres ruines alentour. Tout y est, comme dans une vieille cité grecque !

Bassin Pamukkale

Les pieds dans la tufière !

Alors que le ciel est toujours exempt de tout nuage et que le soleil tape au plus fort, je rebrousse chemin au niveau de la nécropole (inutile de continuer jusqu’à l’entrée haute du site). C’est l’occasion de tomber sur les plus beaux bassins de Pamukkale, et sûrement pas les plus fréquentés. Quelques personnes en profite, à ce qui parait, c’est bon pour la peau. J’ai la chance de jouir de l’endroit quelques minutes, gambader de bassins en bassins et de ressortir. Juste à temps ! Armé de son sifflet, un des gardiens du lieu nous fait comprendre qu’ici on ne regarde qu’avec les yeux.
Je continue mon chemin. Un passage rapide vers l’entrée Est – et le reliquat du gymnase – de l’antique citée et il est temps de filer. La fréquentation atteint son point haut pour la journée, c’est sans peine que je quitte les lieux, après en avoir profiter pleinement.
Il est temps d’aller se mettre à l’ombre et de profiter d’un petit çay (thé turc) ou bien d’une Efes (je vous laisse le soin de chercher celle là…).

Afin d’éviter les hordes de touristes, venus en masse par tour-opérateur,  je vous conseille de vous rendre sur le site dès l’ouverture (8h). Ça vous laissera une belle marge pour déambuler au milieu des ruines presque désertes.
Par contre ça ne vous fera pas éviter la chaleur…
L’entrée vous coûtera 20TRY (moins de 8€).