Archives des brésil - aria mondu http://www.ariamondu.com/tag/bresil-2/ Récits et photos de voyages Thu, 28 Mar 2013 17:39:52 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.7 43955667 Vol au dessus de Rio http://www.ariamondu.com/deltaplane-a-rio-de-janeiro/ http://www.ariamondu.com/deltaplane-a-rio-de-janeiro/#comments Fri, 06 Apr 2012 08:55:03 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=136 Il y a presque 3 mois jour pour jour, je prenais mon envol en deltaplane au dessus du quartier, et de la plage, de São Conrado à Rio de Janeiro. Retour sur cette belle expérience dans la Cidade Maravilhosa… out comme le voyage en lui même, ce vol en deltaplane était une improvisation presque totale....

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Il y a presque 3 mois jour pour jour, je prenais mon envol en deltaplane au dessus du quartier, et de la plage, de São Conrado à Rio de Janeiro. Retour sur cette belle expérience dans la Cidade Maravilhosa…

Tout comme le voyage en lui même, ce vol en deltaplane était une improvisation presque totale. Un truc lancé sur un coup de tête, en voyant la pub dans un guide touristique. À ce moment là je suis encore sur mon île et fait part de l’idée à mon ami Bruno, quelques miliers de kilomètres plus loin, au Brésil.

Le temps passe, j’arrive à São Paulo, passe par l’Argentine et l’Uruguay, puis rentre au Brésil. Le jour de notre départ pour Rio arrive et nous n’avons plus parlé de deltaplane. C’est donc à le mode brésilienne que l’on prépare finalement cela : au dernier moment, la veille du départ ! Ou plutôt le jour même, nous sommes parti de nuit.

Pour voler à Rio, le choix ne manque pas (autres que les vols dans les favelas, qui sont tout autre chose…). Toutes les écoles de vols sont concentrées sur la plage de São Conrado, au sud-ouest de la ville. Un peu au hasard nous réservons avec une de ces écoles et nous voilà en route pour Rio.

Après une première journée des plus touristiques (Pain de Sucre, Botafogo, Corcovado et Christ Rédemtpeur), le jour du vol arrive. Nous avons rendez-vous à 10h devant un hôtel d’Ipanema, un certain Thiago doit venir nous chercher. Après avoir cuit durant de longue minutes sous le soleil, déjà de plomb, notre chauffeur arrive. C’est avec joie que nous entrons dans la voiture climatisée.

Quinze minutes plus tard, nous voilà sur la plage de São Conrado. L’abondance de deltaplanes et de parapentes atterrissant à même le sable nous le confirme : nous sommes au bon endroit. Marcio, notre instructeur, est en vol. Nous l’attendons avec un mélange d’impatience et d’excitation.

Je me met donc aussi à courir, pour me jeter dans le vide avec un type rencontré 30 minutes auparavant

Le voilà ! Il se pose en douceur sur le plage, sa cliente un peu moins. Peu importe, on attends depuis trop longtemps maintenant. Alors que quelqu’un s’occupe déjà de démonter le deltaplane, Marcio, qui est bilingue (ça m’arrange), nous prends en compte. Rapidement nous devenons membre du Clube São Conrado de vôo livre (Club de vol libre de São Conrado), moyennant finance bien sûr. Apparemment ça sert d’assurance en cas de pépins. Ouais, on sait jamais…

Il est alors temps de se rendre au sommet de Pedra Bonita (520 mètres), dans la forêt de Tijuca, point de départ de notre vol. Avant cela, on enfile les baudriers (aux allures de plastrons) puis nous voilà séparés. Je volerais en tandem avec Marcio tandis que Bruno nous suivra sur un autre deltaplane avec son instructeur. Une instruction d’approximativement 2 minutes s’en suit. Marcio me montre comment s’effectuera le départ sur la rampe en bois. Nous faisons un aller-retour en courant sur le terre plein puis il juge que je suis bon pour le décollage. Soit…

Je suis à présent au pied de la rampe. L’appareil photo et la caméra sont fixés sur le côté droit du deltaplane. Marcio et moi sommes bien attachés au deltaplane (une vérification ne fait pas de mal). Le moment est venu !

Marcio pose un pied sur le rampe, j’éxécute à l’imitation et, sans temps de réflexion ni un mot, il se met à courir. Pris un peu de cours et sans autre alternative, je me met donc aussi à courir, pour me jeter dans le vide avec un type rencontré 30 minutes auparavant ! 5 mètres plus loin, c’est ce qui arrive, et je manque de me payer un de montant de la barre de controle, mais je vole ! Une sensation grisante, qui l’est d’autant plus lorsque je me retrouve les bras grand ouvert, tel un oiseau, au dessus de l’océan atlantique.

Le temps est couvert, mais d’après Marcio c’est le meilleur temps pour voler. J’aperçois malgré tout, à l’ouest, le quartier Barra da Tijuca et ses 18 km de plage. C’est dans ce coin de Rio que se dérouleront nombre d’épreuves des JO 2016. Vers l’est la visibilité se limite au favela Rocinha, le plus gros de la ville, et sous mes pieds le quartier de São Conrado, sa plage et la forêt de Tijuca.

6-7 minutes plus tard, nous nous posons tout en douceur sur le sable, malgré la vitesse à laquelle le deltaplane pique du nez pour l’atterrissage. Bruno atterrit 2 minutes plus tard, sur le carré d’herbe qui juxte la plage. Une dernière photo avec ce cher Marcio, puis récupérons les photos et vidéos du vol et Thiago nous ramène du côté d’Ipanema. Le temps est venu de se boire un lait de coco, en déambulant le long de la plage, l’air d’un fameux morceau de bossa nova se jouant dans nos têtes.

Lait de coco à la paille à Ipanema

Pour ceux que ça intéresse, ou qui aurait atterrit ici à la suite d’une recherche, voilà quelques infos pour vous envoler au dessus de Rio vous aussi.
J’ai donc volé avec EasyFly Rio, sous la houlette du très sympathique Marcio Borges.
Toutes les infos nécessaires sont sur le site http://easyflyrio.com.br/en/
Toutes, sauf le prix, qui est d’environ 400R$ (env. 170€). J’avoue que je ne me souviens plus exactement. Une chose est sûre, ce prix inclut les photos et la vidéo (remis sur CD et DVD à l’issue du vol). Si ma mémoire est bonne, le prix pour ces souvenirs digitaux est de 120R$.
À cela s’ajoute l’adhésion au club de vol, qui est de 15R$.
Comptez donc en gros 300R$ pour le transport depuis Ipanema et le vol seulement.

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Balada no São Paulo http://www.ariamondu.com/balada-no-sao-paulo/ http://www.ariamondu.com/balada-no-sao-paulo/#comments Wed, 08 Feb 2012 11:58:00 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=83 Alors que la ville vient de fêter son 458e anniversaire, le 25 janvier dernier, 2 jours après mon retour, partons à la découverte la plus grande métropole sud-américaine. Sa vie, ses lieux touristiques, ses nombreux restaurants, et bien sûr ses habitants, les attachants Paulistes et leurs folles soirées. a douzaine de jours passés à São...

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Alors que la ville vient de fêter son 458e anniversaire, le 25 janvier dernier, 2 jours après mon retour, partons à la découverte la plus grande métropole sud-américaine. Sa vie, ses lieux touristiques, ses nombreux restaurants, et bien sûr ses habitants, les attachants Paulistes et leurs folles soirées.

La douzaine de jours passés à São Paulo, capitale de l’état éponyme, est probablement insuffisante pour découvrir la ville, mais cela permet déjà d’avoir un bel aperçu de ce qu’elle a à nous offrir

La chose la plus marquante en soit reste les Paulistes. Une si grande ville, l’une des plus peuplée de la planète, laisserait à penser que ses habitants sont froids, distants, « sauvages » (on connait tous Paris…). C’est pourtant tout le contraire, l’esprit Brésilien y étant sûrement pour quelque chose. Attention tout de même, ça reste le Brésil, avec ses disparités, et c’est par plusieurs fois que je me le suis fait rappeler. Vigilance constante ! (notez la référence à Harry Potter).

À fin du mois de décembre dernier, j’atterris à l’aéroport de Guarulhos, accueillit par mon ami Bruno, rencontré 3 ans auparavant aux États-Unis. Le contact avec la cité Pauliste ne commence pas là, puisque nous partons de suite du côté de Maresias, station balnéaire appréciée des habitants de l’état. Je ne serais de retour que brièvement quelques jours plus tard lors de notre départ pour l’Argentine et l’Uruguay. C’est donc paradoxalement près de 2 semaines après y être arrivé que je peux enfin découvrir la ville !

Obélisque d’Ibirapuera

Et quelle découverte ! Je pense avoir plus « apprécié » São Paulo de nuit que de jour. Il faut dire que la plupart des brésiliens sont des « party animals », en tout cas ce que j’ai rencontrés l’étaient ! Mais outre les nombreux lieux invitant à la fête, auquels je reviendrais plus loin dans l’article, la ville à de quoi vous occuper.
Voici quelques incontournables :
– La Cathédrale de la Sé, un des plus grand édifice religieux de style gothique au monde, en plein coeur de la métropole Pauliste.
– Le marché municipal Pauliste, plus communément appelé Mercadão (le grand marché), où vous pourrez aussi apprécier la gastronomie brésilienne.
– le parc Ibirapuera. Toute grande ville à son parc, São Paulo a Ibirapuera. Ballade incontournable autour du lac, que ce soit en footing, à vélo, en roller ou tout simplement en marchant. Bien sûr, il ne faut pas oublier le Monumento às Bandeiras (Monument aux drapeaux) qui rend hommages à ceux qui pénétrèrent à l’intérieur des terres et à qui ont doit au final les frontières du Brésil aujourd’hui.
– Le Sambodrome d’Anhembi. Lieu incontournable du carnaval, là où les écoles de la ville se parent de mille couleurs lors de cet évènement mondialement connus. Si, comme moi, vos dates ne coïncident pas avec le carnaval, mais s’y approchent, vous pouvez toujours assister aux répétitions. Sans les chars ni les couleurs, et même sous la pluie, mais avec la samba malgré tout !

À ces lieux s’en ajoutent d’autres, que la vie nocturne m’a quelque peu empêché de visiter… L’avenida Paulista, une des artères principales de la ville, le pont Octávio Frias de Oliveira, ou bien les fameux stade de la ville : Pacaembu et Morumbi. Dommage pour ces 2 derniers, le championnat de footbal de l’état de São Paulo bat son plein en ce moment.
Il va de soit que cette liste n’est pas du tout exhaustive, j’ai sûrement oublié des lieux, dont j’ignore sûrement l’existence, et je vous ai épargner les musées. Pour plus de lieux, je ne peux que vous invitez à visiter cette liste, assez riche et variée, concoctée par Foursquare (réseau social basé sur la géolocalisation).

Puisque j’en parle en intro de cet article, je me dois de traiter le sujet aussi : les restaurants. En effet, São Paulo s’est autoproclamé capitale mondiale de la gastronomie. Titre qui est plus due à la quantité, la diversité et la qualité de ces restaurants qu’à son nombres de chefs étoilés, je pense. Quoi qu’il en soit, la ville ne vous laisseras pas sur votre faim (littéralement !). De la churrascaria (restaurant de viande, à volonté) au sushis en passant par le kebab ou là pizza, vous aurez de quoi satisfaire votre palais à coup sûr ! Mon coup de cœur allant malgré tout à ces restaurant où l’on mange au poids. 680 grammes, en un seul plat, record à battre…

Villa Country

Et les soirées dans tout ça? Autant vous dire que j’étais avec un joyeux groupe de fêtards, j’ai donc apprécié pleinement les soirées Paulistes. D’ailleurs, celles-ci ne se termine pas avant 2h du matin, si on part sur la base d’une Happy Hour…
Parmi les différents clubs, bars ou bien BBQ parties que j’ai pu faire, si je ne dois en retenir qu’un, ça sera probablement la fameuse Villa Country ! Ce club, c’est un peu le fer de lance d’une musique en plein renouveau, une musique qui a accompagnée mon séjour en Amérique du Sud : le Sertanejo.

Cela ne vous évoque probablement rien, mais si je vous dis « Nossa, nossa. Assim você me mata. Ai se eu te pego, ai ai se eu te pego« , peut être que ça vous fait *tilt*. Et oui, le sertanejo c’est ça ! Enfin c’est du sertanejo universitário, une sorte de variante remise au gout du jour et très appréciée par les jeunes générations. Maintenant, comment un genre musical de l’intérieur du Brésil et d’une centaine d’année est revenu sur le devant de la scène? Je ne sais pas. Ce qui est sûr c’est que à São Paulo la musique est très appréciée, et un tour à Villa Country devrait convaincre n’importe quel des sceptiques !

Alors que sa démesure pourrait paraître effrayante, São Paulo et ses habitants seront vous adopter facilement, et en l’espace de quelques jours vous donnez l’envie d’y rester… ou d’y retourner !

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