Archives des coree du sud - aria mondu http://www.ariamondu.com/tag/coree-du-sud-2/ Récits et photos de voyages Mon, 26 Aug 2013 19:59:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.7 43955667 La DMZ, pour flirt avec la Corée du Nord http://www.ariamondu.com/visite-de-la-dmz-flirt-avec-la-coree-du-nord/ http://www.ariamondu.com/visite-de-la-dmz-flirt-avec-la-coree-du-nord/#comments Fri, 22 Mar 2013 18:13:09 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=564 La Zone Démilitarisée, ou DMZ (Demilitarized Zone), c’est ainsi que l’on nomme la frontière qui divise la péninsule de Corée, le long du 38e parallèle. Depuis 1953, cette frontière, la plus militarisée au monde (voyez le paradoxe), fait figure de vestige de la Guerre Froide, séparant deux pays frères officiellement toujours en guerre. ‘est en...

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La Zone Démilitarisée, ou DMZ (Demilitarized Zone), c’est ainsi que l’on nomme la frontière qui divise la péninsule de Corée, le long du 38e parallèle. Depuis 1953, cette frontière, la plus militarisée au monde (voyez le paradoxe), fait figure de vestige de la Guerre Froide, séparant deux pays frères officiellement toujours en guerre.

C‘est en 2011 que je me suis rendu au plus près de ce pays qui inquiète, mais que finalement on ne connait que peu. Pour l’équivalent d’environ 70€, nombre d’agences organisent des visites de la DMZ au départ de Séoul. Du coup, le choix est vaste et puis, de toute façon, il faut en choisir une puisque la visite est obligatoirement guidée.
Tout commence à une quarantaine de kilomètres de Séoul, à Imjingak, une sorte de parc touristique où se trouve le Bridge of Freedom. Ce dernier connecte les 2 réseaux ferroviaires coréens. Il tire sont nom du fait qu’il a, en quelque sorte, rendu la liberté aux Nord-Coréens qui l’ont franchit après la guerre de Corée.
S’en suit la visite du 3ème Tunnel. Construit par les Nord-Coréens, ce tunnel franchit la frontière et était destiné à une invasion rapide de la Corée du Sud.

3ème Tunnel

3ème Tunnel

Jusqu’à aujourd’hui, 4 tunnels ont été découverts. Pas le droit aux photos, si ce n’est à l’extérieur. Mais comme je suis un rebelle, j’ai sorti mon téléphone (résultat ci-contre). Bon, après tout, c’est juste un tunnel humide avec un poste de garde (vide à présent) en son milieu. Pour les grands, baissez bien la tête et n’oubliez pas votre casque. Vous pourriez le regretter…
On continue la visite éclair dans une zone où les photos sont très règlementées. Et pour cause, c’est un observatoire ! L’observatoire de Dora (rien à voir avec l’exploratrice) offre la meilleure vue possible sur la Corée du Nord et la DMZ. Malheureusement, du fait de l’emplacement des postes de combats Sud-Coréens, les photos sont interdites. Bon, à vrai dire elle sont autorisées, mais derrière un marquage au sol assez éloigné du poste d’observation. Du coup, on a le droit de prendre des photos « à l’aveugle » en levant bien les bras en l’air et en surveillant bien la ligne au sol. Si on ne le fait pas, un soldat le fait pour nous et n’hésitera pas à rappeler les règles.
D’ici, on peut apercevoir la ville de Kaesong (개성), située au nord, ainsi que le village de Kijong-dong. Celui-ci est juste une coquille vide, un village de propagande, voué à faire croire que tout va pour le mieux au nord de la frontière. On y aperçoit un immense drapeau Nord-coréen, l’un des plus grand au monde, qui fait face au drapeau Sud-Coréen.

Enfin, la dernière visite de la matinée concerne la gare de Dora. Oui, c’est vrai, c’est assez énigmatique de visiter une gare, mais ici, c’est plus ce qu’elle représente. Dorasan Station est la gare la plus proche de la frontière avec le Nord. Pour tout dire, jusqu’à une éventuelle amélioration de la situation entre les 2 pays, elle sert un peu à rien. Mais tout y est, service d’immigration inclus. On peut même y acheter un billet (symbolique) pour Pyeongyang, la capitale Nord-Coréenne.
Après un déjeuner typiquement Coréen (Bulgogi) à Imjingak, la seconde partie de la visite commence. Celle qui m’intéresse le plus à vrai dire.

Départ pour Camp Bonifas ! Situé à quelques mètres de la limite sud de la DMZ, ce camp des Nations Unies est un arrêt obligatoire avant de se rendre à Panmunjeom et la Joint Security Area (JSA), au plus près de la Corée du Nord. Réunis dans un petit amphithéâtre on nous fait visualiser quelques diapos nous l’expliquant l’histoire de la fracture entre les deux Corées. Avant de retourner au bus, notre guide nous distribue un papier, à lire attentivement avant de lui remettre signé. En substance on y lit que personne ne peut garantir notre sécurité une fois à la JSA et qu’évidemment personne ne sera responsable en cas de pépin. Rassurant…

Décharge JSA

Décharge JSA

Peu m’importe, je signe et remonte dans le bus. Cette fois ci, un soldat Sud-Coréen nous accompagne. Il vérifie que tout le monde soit vêtu correctement. Notre guide nous explique que des vêtements pas appropriés serait un régal pour alimenter la propagande anti-ONU de la Corée du Nord. Oubliez donc t-shirts offensants, jeans déchirés, shorts, claquettes ou casquette à l’envers, vous ne sortiriez pas du bus une fois à la JSA. À noter, pour les photographes en herbe, que le soldat vérifie aussi les objectifs des appareils photo. Pas plus de 100mm. À moins de faire comme ce compagnon d’un jour, un polonais, qui avait un objectif compact, sans aucune inscription. Il me confiera plus tard, face au Nord, que c’est un 200mm…

Badge d'accès JSA

Badge d’accès JSA

Le Nord justement, le voici ! Nous sommes sur les marches de la Freedom House (Maison de la Liberté) du Sud. Face à nous Panmungak (Maison de la Paix) du Nord. La frontière, la vraie, passe à mi-chemin entre les 2 bâtiments.
À cheval sur celle-ci se trouvent 3 préfabriqués bleus de l’ONU. C’est ici que se tiennent les réunions importantes entre les 2 pays. Le préfabriqué du milieu est ouvert aux visites. Notre escorte nous somme de rester en haut des marches en attendant que l’autre groupe quitte le bâtiment.
Seulement quelques minutes d’attente et nous voilà à présent dans le bâtiment. C’est pour le moins rudimentaire. Une longue table coupe la pièce  en deux (oui, il n’y a qu’une pièce). Cette table c’est la frontière. On s’assoit d’un côté, on est au Sud. De l’autre côté… bon vous avez compris. Notre guide nous invite à contourner la table. Oui, nous sommes invités à mettre les pieds au Nord. Par contre il ne faut pas s’approcher de la porte au fond, gardée par un soldat Sud-Coréen totalement stoïque. On nous dit que c’est dangereux, des histoires de kidnapping et tout ça…
Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !

Il est temps de quitter ce lieu à l’atmosphère particulière et de retourner vers Séoul. Sur le retour, avant de quitter la JSA, nous passons près du Bridge of No Return (Pont de Non-retour). Nous restons dans le bus. Là aussi c’est, semble-t-il, dangereux. De l’autre côté du pont, c’est le voisin du Nord et c’est surtout l’inconnu. On évite donc de se transformer en potentielles cibles.
Dans les temps, les prisonniers étaient amenés à ce pont et le choix leur était offert de le franchir et retourner au Sud, ou de rester au Nord. Une fois franchit, c’était définitif. En même temps, qui voudrait retourner dans un pays où il était captif ?

Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !

C’est aussi le lieu de l’Axe Murder Incident (l’incident du meurtre à la hache. Celui là l’incident…). En 1976, un arbre obstruait la vue entre 2 postes de contrôle Sud-Coréens. La suite est simple. Certains voulaient le couper (au Sud) d’autres non (au Nord). Ça part en bagarre et 2 soldats américains trouvent la mort. Ce qui a ensuite amener à l’opération d’élagage la plus chère de l’histoire, puisque toutes les forces armées ont été mobilisées, le jour où l’arbre a finalement été coupé. Pour la petite histoire, les Nord-Coréens ne voulaient pas qu’on coupe cet arbre car c’est Kim Il Sung, le fondateur et 1er dictateur dirigeant de la Corée du Nord, qui l’aurait planté.

C’est ainsi que la visite se termine. Ce fût l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Corée. Bien que je doute que les explications de notre guide aient été totalement exemptes de propagande.

Originellement publié sur mon blog Corée du Sud sous l’intitulé « DMZ et Panmunjom« 
Imjingak Freedom Bridge 3rd Tunnel Observatoire de Dora Dorasan Station Joint Security Area Joint Security Area Joint Security Area Bridge of No Return

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Découverte de l’île de Jeju http://www.ariamondu.com/decouverte-de-lile-de-jeju/ http://www.ariamondu.com/decouverte-de-lile-de-jeju/#comments Wed, 12 Dec 2012 17:44:49 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=303 Jeju-do, ça ne vous évoque probablement rien. Rien, sauf si vous vous êtes déjà rendu en Corée du Sud. Auquel cas, vous avez sûrement déjà entendu parler de cette île, au sud-ouest du pays. Jeju c’est un peu la Corse de la Corée : destination privilégiée des touristes, région la plus méridionale du pays, sites...

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Jeju-do, ça ne vous évoque probablement rien. Rien, sauf si vous vous êtes déjà rendu en Corée du Sud. Auquel cas, vous avez sûrement déjà entendu parler de cette île, au sud-ouest du pays. Jeju c’est un peu la Corse de la Corée : destination privilégiée des touristes, région la plus méridionale du pays, sites naturels exceptionnels et un dialecte différent du continent.

Bien évidemment, je ne suis pas là pour faire l’analogie entre ces 2 îles. Revenons en donc à Jeju (tchédjou), cette île volcanique inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Très peu connue des occidentaux, l’île attire pas mal de touristes asiatiques, chinois, japonais et coréens bien sûr.
A à peine plus d’une heure de vol de Séoul, Jeju-do mérite qu’on s’y attarde. J’y ai passé 3 jours en février 2011, voici un liste non exhaustive de ce que vous réserve la plus petite province de Corée du Sud (env. 1800 km2).

Sanbanggulsa Grotto

Sanbanggulsa Grotto

Sanbanggulsa (산방굴사)

En gros ça veut dire le temple (sa) de la grotte (gul) de Sanbang, qui est la montagne où se situe ce complexe templier. Alors qu’un ensemble de statues et bâtiments religieux se trouve juste au-dessus de la route, le temple Sanbanggul se trouve lui plus haut, au pied de la montagne. Si vous ne vous laissez pas effrayer par les quelques dizaines (centaines ?) de marches pour y accéder, vous serez accueilli là-haut par une musique zen et pourrez apprécier, outre le temple (qui reste une grotte avec une statue et des bougies), la vue sur la côte sud-ouest de Jeju.

Chute d’eau Cheonjiyeon (천지연폭포)

C’est l’une des 3 cascades de l’île, située au sud, à l’entrée ouest de Seogwipo. Un grand parking vous permet d’y laisser votre véhicule. Oui, louer une voiture à Jeju est un très bon investissement, d’autant plus que ce n’est pas cher. Reste à se rendre à pieds à la cascade. La ballade ne faire guère plus de 600 mètres mais n’en reste pas moins très agréable. On a même du mal à se faire à l’idée qu’on est en pleine ville !

Jusangjeolli (주상절리)

Je suis à peu près sûr que ce nom ne vous évoque rien. Et si je vous dis le Chaussée des Géants d’Irlande du Nord ? Hé oui, Jusangjeolli est une formation rocheuse volcanique du même type. Situé à mi-chemin entre Sanbanggulsa et Cheonjiyeon, le lieu vaut le détour. Il est vrai que ce genre de formation rocheuse n’est pas visible de partout. Alors, étant sur un île entièrement volcanique, pourquoi s’en priver ?

Jeju Folk Village (제주민속촌)

Ce village reconstitué vous ramène à la fin du 19e siècle sur l’île de Jeju. Une ballade historique dépaysante et, ma foi, intéressante et amusante. Outre découvrir comment vivaient les habitants de l’île à cette époque (leurs chiottes étaient pour le moins rustiques !), vous pourrez aussi vous adonner à quelques jeux traditionnels et autres activités de l’époque.

Manjanggul (만장굴)

Vous vous rappelez de la signification de gul ? Oui, Manjanggul est aussi une grotte. Pour être plus précis, c’est un tunnel de lave, l’un des plus long au monde ! Si Jeju est inscrite au Patrimoine de Mondial de l’UNESCO, c’est un peu grâce à cet endroit. La partie « visitable » du tunnel s’étend sur environ 1 km (pour un total d’environ 7 km), jusqu’à une colonne de lave. Elle par contre est bien la plus haute au monde avec ses près de 8 mètres !
Cet endroit s’impose pour moi comme un incontournable de l’île. Il sera d’autant plus apprécier, pour sa fraicheur, une fois sorti du labyrinthe de Gimnyeong, à 500 mètres de là.

Gimnyeong Maze Park (김녕미로공원)

La particularité de ce petit labyrinthe réside dans son organisation. En plus d’avoir la forme de l’île, 6 autres « symboles » de Jeju se cachent dans son dédale de haies. Une autre façon d’en apprendre un peu plus sur cette province de Corée du Sud.
N’oubliez pas de sonner la cloche une fois que vous aurez trouvé la sortie !

Jeju-si (제주시)

Dolhareubang

Dolhareubang – Copie et original

Contrairement au reste de l’île, la ville de Jeju en elle même (l’île est divisé en 2 parties, Jeju-si au nord, Seogwipo-si au sud) n’a que peu de choses à offrir. La principale « attraction » est Yongduam (용두암), un rocher, façonné par vents et marées en une tête de dragon sortant des flots. Ce sera l’occasion d’y voir des Haenyo (해녀), ces femmes plongeuses (en apnée) représentatives de la structure matriarcale de l’île.

Vous pourrez vous attarder au pavillon Gwandeokjeong (관덕정), plus veille structure de l’île encore debout et centre d’entrainement pour les soldats (15e siècle). Juste devant siègent 2 Dolhareubang (돌하르방). Définitivement le symbole le plus connu de Jeju-do ! Il est impossible de rester sur l’île sans apercevoir ces statues de roches basaltiques (originales ou copies pour touristes). Ces 2 là sont d’époques et ils sont rares. En effet il n’y en a que 45 sur l’île ! Puisque vous êtes juste devant, entrez faire un tour dans Mokgwana (목관아), ancien siège du gouvernement de l’île lors de la période Joseon.

Reste Samseonghyeol (삼성혈). Situé au centre d’une petite forêt urbaine, ce lieu abrite quelques structures servant à la préparation des cérémonies dédiées aux ancêtres. Mais son nom (« Les trous des 3 clans« ) vient des trois trous dans le sol qui se trouvent en son centre. C’est d’ici que seraient sortis les 3 divinités (Bu, Yang et Go) à l’origine de Jeju. Ces 3 noms de familles sont aujourd’hui très répandus sur l’île. On dit que ces trous n’ont jamais été bouchés. Ni par le temps, ni par le climat. Outre les fondateurs des lieux, je crois qu’on tient aussi ici les ancêtres de la DDE… Entre mythe et réalité, Samseonghyeol vous occupera l’espace d’une heure.

Et s’il vous reste du temps avant de quitter l’île, pas très loin de l’aéroport se trouve le Marché Traditionnel de Dongmun (동문재래시장). Un vrai marché à l’asiatique, sur près de 2 hectares ! De quoi se restaurer et acheter quelques fameuses oranges de Jeju avant de retourner sur la péninsule coréenne.

Et plein d’autres choses

Je pourrais vous parler de l’île d’Udo (우도), au nord-est. Ou bien de Seongsan Ilchulbong (성산일출봉), près du port de départ pour Udo. Mais je n’ai malheureusement pas eu le temps de m’attarder dans ces endroits qui, pourtant, promettent de belles choses (d’après le peu que j’en ai vu et ce que j’ai lu).
Alors je vous conseillerais plutôt des choses différentes, comme le Jeju Sex & Health Museum, qui transformerais presque le sexe en un art. Ou alors le Teddy Bear Museum, qui retrace quelques scènes historiques à l’aide d’ours en peluche. L’occasion d’apercevoir aussi l’ours en peluche le plus cher du monde. Ces 2 musées insolites ne nécessiteront même pas de détour puisqu’ils se trouvent respectivement près de Sanbanggulsa et de Jusangjeolli.
Pour en finir avec les activités que vous offre l’île, il y a aussi Dokkaebi Road. Cette route à la particularité rare d’être en pente alors que tout autour vous laisse penser qu’elle monte. Il est marrant de voir (ou plutôt d’en avoir l’impression) un bus gravir une pente, moteur coupé.
Le dernier, et pas des moindre : le mont Halla (한라산), volcan, désormais éteint, à l’origine de l’île de Jeju (oui parce que Samseonghyeol ça reste un mythe hein !). Du haut de ses 1 950 mètres, c’est le point culminant de Corée du Sud. La route la plus directe pour s’y rendre passe justement par Dokkaebi Road, et relie la côte nord à la côte sud en l’espace d’une heure. De là haut, profitez du panorama, si vous avez la chance de ne pas avoir de brouillard.

La taille de Jeju-do permet de voir toutes ces attractions en l’espace de 3 jours. Comme ce fût mon cas. Mais je suis à peu près sûr que même une semaine sur l’île ne serait pas trop pour en faire le tour, et en profiter comme il se doit.

Temple Sanbanggulsa Chute d'eau Cheonjiyeon Jusangjeolli Labyrinthe de Gimnyeong Manjanggul Seongsan Ilchulbong Jeju Folk Village Yongduam Rock Gwandeokjeong - Jeju-si Mokkwana - Jeju-si Samseonghyeol - Jeju-si

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Balade nocturne à Séoul http://www.ariamondu.com/vues-nocturnes-de-seoul/ http://www.ariamondu.com/vues-nocturnes-de-seoul/#comments Sat, 13 Oct 2012 15:20:16 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=207 Éclairage urbain, trafic routier, panneaux publicitaires et autres. Dès que la nuit tombe, Séoul se pare de milles couleurs, éclairant ses rues, ses monuments, ses façades d’immeubles, ses ponts. Petit aperçu de la mégapole coréenne une fois les dernières lueurs du soleil disparues. u palais Gyeongbok  à la N Seoul Tower en passant par le,...

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Éclairage urbain, trafic routier, panneaux publicitaires et autres. Dès que la nuit tombe, Séoul se pare de milles couleurs, éclairant ses rues, ses monuments, ses façades d’immeubles, ses ponts.
Petit aperçu de la mégapole coréenne une fois les dernières lueurs du soleil disparues.

Du palais Gyeongbok  à la N Seoul Tower en passant par le, désormais célèbre, quartier Gangnam, voilà à quoi ressemble la capitale du pays du matin calme… de nuit. Il faut dire que le Soju (alcool coréen entre 20 et 40°) coule à flot en soirée, pas étonnant que le matin soit calme !

À noter que j’ai oublié ma carte SD lors de la visite de Gyeongbokgung (dernière photo), du coup ce n’est qu’une pauvre image, peu représentative, du palais que je vous sers…

Cheonggye Plaza Honghwamun Banpo Bridge Vue sur Yongsan Gu N Seoul Tower Vue sur Myeongdong Changgyeonggung Étang Changgyeonggung Gangnam Station Seoul - Han River Seoul International Fireworks Festival Gyeongbokgung

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Manger à la Coréenne http://www.ariamondu.com/bulgogi-manger-a-la-coreenne/ http://www.ariamondu.com/bulgogi-manger-a-la-coreenne/#comments Tue, 20 Mar 2012 16:39:30 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=123 Ceux qui croient que la gastronomie asiatique se limite aux fameux sushis, ou encore à des insectes grillés accompagnant un sandwich au chien, se trompent totalement sur sa diversité. En Corée du Sud, la viande à une grande place et les barbecues Coréens n’ont pas à rougir devant nos figatelli à la cheminée ! Il...

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Ceux qui croient que la gastronomie asiatique se limite aux fameux sushis, ou encore à des insectes grillés accompagnant un sandwich au chien, se trompent totalement sur sa diversité. En Corée du Sud, la viande à une grande place et les barbecues Coréens n’ont pas à rougir devant nos figatelli à la cheminée !

Il est vrai que je ne m’attendais pas à manger autant de viande en arrivant en Corée du Sud. A vrai dire je m’attendais plus à déguster du riz à toutes les sauces. Ce qui au final n’était pas totalement faux, mais c’est avant tout le barbecue Coréen qui à retenu mon attention.

À savoir qu’en Corée, en allant dans un restaurant bbq, vous attendrez rarement. En effet, aussitôt commandée, la viande vous est amenée à table crue, mais marinée et toujours accompagnée d’innombrables banchan (반찬, des plats d’accompagnement). C’est ensuite au client de s’occuper de la cuisson. Oui, toutes les tables sont équipées d’un petit grill et d’une hotte. Suivant les restaurant, ce sera un grill électrique, au gaz, ou bien juste un trou laissant la place pour la braise qu’on vous amènera accompagnée d’une grille.
Ha, et dans le cas fréquent des restaurants plus traditionnels, vous êtes assis par terre, sur un cousin, sur un parquet chauffé par l’ondol (système de chauffage par le sol). Autant dire que tout cela rend le repas atypique pour l’occidental de base, mais aussi très agréable. (un petit aperçu sur les 3 premières photos ci-dessous)

Évidemment, chez nous cela reste peu accessible et/ou très pécuniaire, quand on sait le prix d’un tel repas en Corée du Sud… (entre 5 et 15€). Toutefois il est possible de faire du Bulgogi (불고기) à la maison. Le bulgogi, littéralement « viande au feu », c’est de la viande de boeuf ou de porc marinée puis ensuite grillée. L’élément principal reste donc facilement trouvable, reste à trouver la marinade. Soit vous avez quelqu’un en Corée qui vous l’envoi, soit vous avez un marché coréen pas loin de chez vous (K-Mart sur Paris, par exemple). Sinon, faudra vous faire inviter !

*mode Maïté on*

Donc le bulgogi c’est simple, pour 4 personnes, il faut :

– Environ 650 gr. de viande de boeuf (du faux-filet c’est parfait) ou de porc.
– La marinade. J’utilise celle de la marque chungjungwon (plus simplement, 청정원…). À savoir qu’il y à la marinade pour le boeuf et celle pour le porc. Pour les plus aventureux, sachez qu’il est possible de la préparer soi-même via un savant mélange d’alcool de riz, de jus de poire, d’huile de sésame et d’autres choses peu communes à nos palais.
– 2 carottes
– Un oignon
– Des champignons. Idéalement des Enoki, mais sinon 2-3 champignons de Paris feront l’affaire.
– De l’ail
– Du poivre

Et c’est tout ! Reste à couper la viande en fins petits morceaux, couper les carottes, oignon et compagnie, mélanger l’ensemble et laisser mariner 2 heures puis cuire le tout.

*mode Maïté off *

Le bulgogi est évidemment accompagné par du riz. La salade et le ssamjang (쌈장) étant un plus. Le ssamjang c’est une espèce de pâte orange bizarre et un peu épicée à base de graines de soja fermentées, d’ail et d’huile de sésame entre autres. Une fois que la viande et le riz sont accompagnés de cette « sauce » et enroulés dans une feuille de salade, c’est un régal !

Bon appétit ! 맛있게 드세요 !

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Sur les traces de la dynastie Joseon http://www.ariamondu.com/a-la-decouverte-de-la-dynastie-joseon/ http://www.ariamondu.com/a-la-decouverte-de-la-dynastie-joseon/#comments Fri, 19 Aug 2011 14:48:09 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=45 Il serait prétentieux de vouloir couvrir plus de 5 siècle d’histoire Coréenne en quelques mots. Toutefois, on peut toujours découvrir l’ère Joseon à travers ses palais, sanctuaires, tombes, forteresses et autres temples répartis au quatre coins de la péninsule Coréenne. a dynastie Joseon à régnée sur la péninsule coréenne de 1392 à 1910, autant dire...

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Il serait prétentieux de vouloir couvrir plus de 5 siècle d’histoire Coréenne en quelques mots. Toutefois, on peut toujours découvrir l’ère Joseon à travers ses palais, sanctuaires, tombes, forteresses et autres temples répartis au quatre coins de la péninsule Coréenne.

La dynastie Joseon à régnée sur la péninsule coréenne de 1392 à 1910, autant dire que l’héritage laissé par ces 5 siècles d’occupation du trône est grand !
Et pourtant, avant d’aller en Corée du Sud, je n’avais jamais entendu parlée de cette période qui marque encore aujourd’hui le pays. Oui, on parlera bien de la Corée du Sud ici, je ne me suis pas essayé à une visite chez les voisins du nord.

Bref, Séoul c’est mon premier contact avec l’Asie, et à vrai dire, à première vue, on dirait une mégapole européenne mais… avec des asiatiques partout ! Logique me direz vous, mais Séoul est une des plus grandes aires urbaines du monde, et capitale de la Corée (puis Corée du Sud) depuis plus de 600 ans, donc on doit forcément y trouver des trucs différents de la veille Europe.

Changgyeonggung

C’est ainsi que, avant mon départ déjà, je me suis intéressé au palais royaux : les 5 Grands Palais, répondant aux doux noms de Changdeok, Gyeongbok, Deoksu, Changgyeong et Gyeonghui. Vous les verrez souvent nommés ainsi, suivi de « gung » (공. Changdeokgung, Gyeongbokgung, etc). Cela signifie « palais« .
Ces 5 grands palais ont abrités tour à tour, au gré de leur destructions (par les japonais) et reconstructions, les différents rois de la dynastie. Évidemment, leurs architectures marquent une réelle différence par rapport à l’architecture très occidentale de la ville dans laquelle ils sont noyés. Cela à donc attiré ma curiosité d’européen pas du tout familier du genre. Je me suis donc fixé le but de tous les voir, ainsi que d’en apprendre un peu plus sur l’histoire coréenne au gré de mes déambulations.

Le plus grand (Gyeongbok), le plus occupé et renommé (Changdeok, occupé durant près de 3 siècles et inscrit à l’UNESCO), le plus vieux hall royal encore en l’état (Changgyeong, dernière reconstruction en 1616), le plus petit (Gyeonghui) et le plus occidental (Deoksu, où 2 batises dénotent totalement de l’architecture des palais Coréens). Tous méritent le détour, ce qui vous occupera déjà quelques jours si vous souhaiter faire comme moi, puisque certains accueillent des musées ou bien des jardins immenses.

Ormis les 5 palais royaux, l’héritage de la dynastie Joseon est visible dans pas mal d’endroits à Seoul intra-muros. Je n’ai dailleurs pas été beaucoup plus loin. On y trouve donc aussi un fameux sanctuaire, Jongmyo (종묘, « Myo » veut dire sanctuaire). Ici se trouve les tablettes contenant les esprits des rois (et reines) de la dynastie. Le bâtiment principal du sanctuaire est assez atypique puisqu’il à été allongé au fur et à mesure, des pièces s’ajoutant à la suite du batiment, pour accueillir les tablettes posthumes des rois. Ainsi, aujourd’hui, le bâtiment mesure un peu plus de 100 mètres de long ! Tout les ans, un rituel confucéen (le Confucianisme est une religion en vogue durant Joseon) s’y tient afin d’honorer les souverains de la dynastie. Le sanctuaire, ainsi que la cérémonie, sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Roi Sejong

Vous vous doutez bien qu’avec un tel respect pour leurs défunts monarques, les Coréens doivent tout aussi respecter leurs lieux de repos. C’est en effets le cas. Un vingtaine de sites, répartis au nord de la Corée du Sud et au sud de la Corée du Nord (vous suivez ?) accueillent quelques 40 tombes de rois et reines.
Pour le coup je me suis dis que une seule visite suffira. C’est donc vers la demeure posthume du grand Roi Sejong que mon choix s’est porté. Le choix de Yeongneung (c’est le nom du mausolée) n’est pas tout à fait innocent, puisque c’est la dernière demeure de l’un des rois les plus connu de l’ère Joseon. Il est l’inventeur de l’Hangeul, l’alphabet coréen, encore d’actualité aujourd’hui. Pas sûr qu’en France tout le monde sache qui était à la tête du royaume durant la première partie du 15e siècle. Si tant est qu’il avait encore sa tête !

Tout ce qui reste aujourd’hui à été, un jour ou l’autre, réduit en cendres lors des invasions nippones

Outre le grand parc, le petit musée, les différents batiments servant à la préparation des honneurs, ce qui m’a un peu marqué, c’est la tombe en elle même. Pauvre Européen que je suis, je m’attendais à un truc « classique ». Ce n’est que quand j’ai demandé ce qu’était cette colline avec les statue autour que j’ai compris. Je me disais bien qu’elle était trop parfaite cette butte !
Cette tombe, et toutes celles des autres rois, font elles aussi partie de notre patrimoine mondial.

Bon, tous ces trucs de rites, de cérémonies et tout ça c’est bien beau, mais ils se tapaient bien un peu sur la gueule les Coréens, non ? Mais oui, bien sûr, sinon Séoul ne serait pas fortifiée ! On peut d’ailleurs dire qu’ils en ont bavé face au Japonais. Tout ce qui reste aujourd’hui de la dynastie à été, un jour ou l’autre, réduit en cendres lors des invasions nippones. D’ailleurs aujourd’hui, aucun des 5 palais n’est aussi vaste qu’il l’était à sa grande époque. L’expansion de Séoul n’y est peut être pas pour rien aussi.

Donc, mis à part la forteresse de Séoul, dont quelques murs subsistent, on trouve dans Gyeonggi-do (la province qui entoure Séoul) les forteresses de Hwaseong et Namhansanseong (si vous avez suivi, c’est comme pour les palais. « Seong » signifie « Forteresse« . Pas prise de tête les Coréens). De Namhansanseong, la vue sur Séoul est, à ce qui se dit, superbe. J’ai envie de la croire. Pensez à un plan de secours si vous comptez en faire la visite. On sait jamais, une tempête de sable jaune venu de Chine est si vite arrivé… Croyez moi, ça réduit significativement la visibilité !
Pour le côté historique, la foreteresse date du 7e siècle, mais la plupart de ce qui a été fait ensuite date de Joseon. Elle servait de refuge de luxe pour le roi en cas d’invasion.

La découverte et la visite de ces différents édifices permet d’en apprendre plus sur la riche histoire de la Corée, qui, ma foi, est relativement intéressante, pour le peu qu’on daigne s’y attarder un peu. Ainsi, à présent je sais que la Corée ne se résume pas seulement à Samsung (qu’on prononce d’ailleurs Samseong), LG ou le TaeKwonDo.

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