Jean-Noël, auteur sur aria mondu http://www.ariamondu.com/author/admin/ Récits et photos de voyages Fri, 12 Jan 2018 10:46:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.7 43955667 Au sud de la Corée du Sud http://www.ariamondu.com/coree2016/ http://www.ariamondu.com/coree2016/#respond Mon, 17 Oct 2016 18:03:21 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=756 Parce qu’il n’y a pas que Gangnam Style et la K-Pop en Corée du Sud ! Voyage jusqu’au sud de la péninsule, près de 4 ans après mon dernier voyage, je m’éloigne de Séoul pour découvrir une Corée différente de ce que laisse entrevoir la capitale.

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Parce qu’il n’y a pas que Gangnam Style et la K-Pop en Corée du Sud ! Voyage jusqu’au sud de la péninsule, près de 4 ans après mon dernier voyage, je m’éloigne de Séoul pour découvrir une Corée différente de ce que laisse entrevoir la capitale.

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Une journée dans l’antiquité http://www.ariamondu.com/pamukkale-hierapolis-une-journee-dans-l-antiquite/ http://www.ariamondu.com/pamukkale-hierapolis-une-journee-dans-l-antiquite/#comments Mon, 26 Aug 2013 19:05:19 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=674 Avec la Cappadoce, Pamukkale devait constituer le duo de visites immanquables de mon séjour en Turquie. Faute de temps, de planning plus précis et surtout de bus, j’ai loupé la belle région de Cappadoce mais, mon chemin est bel et bien passé par le site de Pamukkale-Hierapolis. itué dans le sud-ouest de la Turquie, le...

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Avec la Cappadoce, Pamukkale devait constituer le duo de visites immanquables de mon séjour en Turquie. Faute de temps, de planning plus précis et surtout de bus, j’ai loupé la belle région de Cappadoce mais, mon chemin est bel et bien passé par le site de Pamukkale-Hierapolis.

Situé dans le sud-ouest de la Turquie, le « château de coton » (Pamukkale en turc) est probablement l’un des sites les plus visités du pays. J’ignorais par contre que se trouvait, juste à côté, une ville thermale antique : Hierapolis. C’est d’ailleurs conjointement que ces 2 sites sont inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Il faut le dire que, outre sa tufière et sa cité antique, Pamukkale (puisque c’est aussi le nom du village) n’a pas grand choses à offrir. Ici tout y est pour satisfaire le flux incessant de touristes venus visiter les lieux : hôtels, restaurants, auberges de jeunesses, magasins de souvenirs et un (seul) parc. À Pamukkale, on vient, on visite ce patrimoine mondial et on repars.

En ayant fait le choix de me pointer au plus tôt à l’entrée, j’ai eu la chance d’apprécier l’endroit vierge (ou presque) de tout autre visiteur. Il faut dire que Hierapolis est assez étendue. Par moment, je me suis même demandé si la zone où je me trouvais était autorisée aux visiteurs, puisque occupée seulement par quelques archéologues.

Armé de son sifflet, un des gardiens du lieu nous fait comprendre qu’ici on ne regarde qu’avec les yeux.

Finalement, c’est une disposition parfaite pour apprécier l’amphithéâtre, la rue principale, l’agora (ce qu’il en reste) et toutes les autres ruines alentour. Tout y est, comme dans une vieille cité grecque !

Bassin Pamukkale

Les pieds dans la tufière !

Alors que le ciel est toujours exempt de tout nuage et que le soleil tape au plus fort, je rebrousse chemin au niveau de la nécropole (inutile de continuer jusqu’à l’entrée haute du site). C’est l’occasion de tomber sur les plus beaux bassins de Pamukkale, et sûrement pas les plus fréquentés. Quelques personnes en profite, à ce qui parait, c’est bon pour la peau. J’ai la chance de jouir de l’endroit quelques minutes, gambader de bassins en bassins et de ressortir. Juste à temps ! Armé de son sifflet, un des gardiens du lieu nous fait comprendre qu’ici on ne regarde qu’avec les yeux.
Je continue mon chemin. Un passage rapide vers l’entrée Est – et le reliquat du gymnase – de l’antique citée et il est temps de filer. La fréquentation atteint son point haut pour la journée, c’est sans peine que je quitte les lieux, après en avoir profiter pleinement.
Il est temps d’aller se mettre à l’ombre et de profiter d’un petit çay (thé turc) ou bien d’une Efes (je vous laisse le soin de chercher celle là…).

Vue générale de Pamukkale, de nuit Vue rapproché de Pamukkale Théatre d'Hiérapolis Ruine à Hierapolis Martyrium de St Philippe Hierapolis Frontinus gate Nécropole d'Hierapolis Terrasses en travertins de Pamukkale Terrasses de Pamukkale Pamukkale et chateau médival

Afin d’éviter les hordes de touristes, venus en masse par tour-opérateur,  je vous conseille de vous rendre sur le site dès l’ouverture (8h). Ça vous laissera une belle marge pour déambuler au milieu des ruines presque désertes.
Par contre ça ne vous fera pas éviter la chaleur…
L’entrée vous coûtera 20TRY (moins de 8€).

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La DMZ, pour flirt avec la Corée du Nord http://www.ariamondu.com/visite-de-la-dmz-flirt-avec-la-coree-du-nord/ http://www.ariamondu.com/visite-de-la-dmz-flirt-avec-la-coree-du-nord/#comments Fri, 22 Mar 2013 18:13:09 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=564 La Zone Démilitarisée, ou DMZ (Demilitarized Zone), c’est ainsi que l’on nomme la frontière qui divise la péninsule de Corée, le long du 38e parallèle. Depuis 1953, cette frontière, la plus militarisée au monde (voyez le paradoxe), fait figure de vestige de la Guerre Froide, séparant deux pays frères officiellement toujours en guerre. ‘est en...

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La Zone Démilitarisée, ou DMZ (Demilitarized Zone), c’est ainsi que l’on nomme la frontière qui divise la péninsule de Corée, le long du 38e parallèle. Depuis 1953, cette frontière, la plus militarisée au monde (voyez le paradoxe), fait figure de vestige de la Guerre Froide, séparant deux pays frères officiellement toujours en guerre.

C‘est en 2011 que je me suis rendu au plus près de ce pays qui inquiète, mais que finalement on ne connait que peu. Pour l’équivalent d’environ 70€, nombre d’agences organisent des visites de la DMZ au départ de Séoul. Du coup, le choix est vaste et puis, de toute façon, il faut en choisir une puisque la visite est obligatoirement guidée.
Tout commence à une quarantaine de kilomètres de Séoul, à Imjingak, une sorte de parc touristique où se trouve le Bridge of Freedom. Ce dernier connecte les 2 réseaux ferroviaires coréens. Il tire sont nom du fait qu’il a, en quelque sorte, rendu la liberté aux Nord-Coréens qui l’ont franchit après la guerre de Corée.
S’en suit la visite du 3ème Tunnel. Construit par les Nord-Coréens, ce tunnel franchit la frontière et était destiné à une invasion rapide de la Corée du Sud.

3ème Tunnel

3ème Tunnel

Jusqu’à aujourd’hui, 4 tunnels ont été découverts. Pas le droit aux photos, si ce n’est à l’extérieur. Mais comme je suis un rebelle, j’ai sorti mon téléphone (résultat ci-contre). Bon, après tout, c’est juste un tunnel humide avec un poste de garde (vide à présent) en son milieu. Pour les grands, baissez bien la tête et n’oubliez pas votre casque. Vous pourriez le regretter…
On continue la visite éclair dans une zone où les photos sont très règlementées. Et pour cause, c’est un observatoire ! L’observatoire de Dora (rien à voir avec l’exploratrice) offre la meilleure vue possible sur la Corée du Nord et la DMZ. Malheureusement, du fait de l’emplacement des postes de combats Sud-Coréens, les photos sont interdites. Bon, à vrai dire elle sont autorisées, mais derrière un marquage au sol assez éloigné du poste d’observation. Du coup, on a le droit de prendre des photos « à l’aveugle » en levant bien les bras en l’air et en surveillant bien la ligne au sol. Si on ne le fait pas, un soldat le fait pour nous et n’hésitera pas à rappeler les règles.
D’ici, on peut apercevoir la ville de Kaesong (개성), située au nord, ainsi que le village de Kijong-dong. Celui-ci est juste une coquille vide, un village de propagande, voué à faire croire que tout va pour le mieux au nord de la frontière. On y aperçoit un immense drapeau Nord-coréen, l’un des plus grand au monde, qui fait face au drapeau Sud-Coréen.

Enfin, la dernière visite de la matinée concerne la gare de Dora. Oui, c’est vrai, c’est assez énigmatique de visiter une gare, mais ici, c’est plus ce qu’elle représente. Dorasan Station est la gare la plus proche de la frontière avec le Nord. Pour tout dire, jusqu’à une éventuelle amélioration de la situation entre les 2 pays, elle sert un peu à rien. Mais tout y est, service d’immigration inclus. On peut même y acheter un billet (symbolique) pour Pyeongyang, la capitale Nord-Coréenne.
Après un déjeuner typiquement Coréen (Bulgogi) à Imjingak, la seconde partie de la visite commence. Celle qui m’intéresse le plus à vrai dire.

Départ pour Camp Bonifas ! Situé à quelques mètres de la limite sud de la DMZ, ce camp des Nations Unies est un arrêt obligatoire avant de se rendre à Panmunjeom et la Joint Security Area (JSA), au plus près de la Corée du Nord. Réunis dans un petit amphithéâtre on nous fait visualiser quelques diapos nous l’expliquant l’histoire de la fracture entre les deux Corées. Avant de retourner au bus, notre guide nous distribue un papier, à lire attentivement avant de lui remettre signé. En substance on y lit que personne ne peut garantir notre sécurité une fois à la JSA et qu’évidemment personne ne sera responsable en cas de pépin. Rassurant…

Décharge JSA

Décharge JSA

Peu m’importe, je signe et remonte dans le bus. Cette fois ci, un soldat Sud-Coréen nous accompagne. Il vérifie que tout le monde soit vêtu correctement. Notre guide nous explique que des vêtements pas appropriés serait un régal pour alimenter la propagande anti-ONU de la Corée du Nord. Oubliez donc t-shirts offensants, jeans déchirés, shorts, claquettes ou casquette à l’envers, vous ne sortiriez pas du bus une fois à la JSA. À noter, pour les photographes en herbe, que le soldat vérifie aussi les objectifs des appareils photo. Pas plus de 100mm. À moins de faire comme ce compagnon d’un jour, un polonais, qui avait un objectif compact, sans aucune inscription. Il me confiera plus tard, face au Nord, que c’est un 200mm…

Badge d'accès JSA

Badge d’accès JSA

Le Nord justement, le voici ! Nous sommes sur les marches de la Freedom House (Maison de la Liberté) du Sud. Face à nous Panmungak (Maison de la Paix) du Nord. La frontière, la vraie, passe à mi-chemin entre les 2 bâtiments.
À cheval sur celle-ci se trouvent 3 préfabriqués bleus de l’ONU. C’est ici que se tiennent les réunions importantes entre les 2 pays. Le préfabriqué du milieu est ouvert aux visites. Notre escorte nous somme de rester en haut des marches en attendant que l’autre groupe quitte le bâtiment.
Seulement quelques minutes d’attente et nous voilà à présent dans le bâtiment. C’est pour le moins rudimentaire. Une longue table coupe la pièce  en deux (oui, il n’y a qu’une pièce). Cette table c’est la frontière. On s’assoit d’un côté, on est au Sud. De l’autre côté… bon vous avez compris. Notre guide nous invite à contourner la table. Oui, nous sommes invités à mettre les pieds au Nord. Par contre il ne faut pas s’approcher de la porte au fond, gardée par un soldat Sud-Coréen totalement stoïque. On nous dit que c’est dangereux, des histoires de kidnapping et tout ça…
Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !

Il est temps de quitter ce lieu à l’atmosphère particulière et de retourner vers Séoul. Sur le retour, avant de quitter la JSA, nous passons près du Bridge of No Return (Pont de Non-retour). Nous restons dans le bus. Là aussi c’est, semble-t-il, dangereux. De l’autre côté du pont, c’est le voisin du Nord et c’est surtout l’inconnu. On évite donc de se transformer en potentielles cibles.
Dans les temps, les prisonniers étaient amenés à ce pont et le choix leur était offert de le franchir et retourner au Sud, ou de rester au Nord. Une fois franchit, c’était définitif. En même temps, qui voudrait retourner dans un pays où il était captif ?

Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !

C’est aussi le lieu de l’Axe Murder Incident (l’incident du meurtre à la hache. Celui là l’incident…). En 1976, un arbre obstruait la vue entre 2 postes de contrôle Sud-Coréens. La suite est simple. Certains voulaient le couper (au Sud) d’autres non (au Nord). Ça part en bagarre et 2 soldats américains trouvent la mort. Ce qui a ensuite amener à l’opération d’élagage la plus chère de l’histoire, puisque toutes les forces armées ont été mobilisées, le jour où l’arbre a finalement été coupé. Pour la petite histoire, les Nord-Coréens ne voulaient pas qu’on coupe cet arbre car c’est Kim Il Sung, le fondateur et 1er dictateur dirigeant de la Corée du Nord, qui l’aurait planté.

C’est ainsi que la visite se termine. Ce fût l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Corée. Bien que je doute que les explications de notre guide aient été totalement exemptes de propagande.

Originellement publié sur mon blog Corée du Sud sous l’intitulé « DMZ et Panmunjom« 
Imjingak Freedom Bridge 3rd Tunnel Observatoire de Dora Dorasan Station Joint Security Area Joint Security Area Joint Security Area Bridge of No Return

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Le souvenir de Pearl Harbor http://www.ariamondu.com/visite-a-pearl-harbor-hawaii-uss-arizona-memorial/ http://www.ariamondu.com/visite-a-pearl-harbor-hawaii-uss-arizona-memorial/#comments Tue, 05 Feb 2013 07:36:14 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=519 Lieu de production d’huitres perlières durant le 19ème siècle, Pearl Harbor tient sa triste célébrité d’un évènement du siècle d’après. Le 7 décembre 1941, l’armée japonaise attaque la base navale américaine. Cette attaque marque l’entrée en guerre des États-Unis. Aujourd’hui, la base est toujours là et les lieux de l’attaque se visitent. l est vrai...

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Lieu de production d’huitres perlières durant le 19ème siècle, Pearl Harbor tient sa triste célébrité d’un évènement du siècle d’après. Le 7 décembre 1941, l’armée japonaise attaque la base navale américaine. Cette attaque marque l’entrée en guerre des États-Unis. Aujourd’hui, la base est toujours là et les lieux de l’attaque se visitent.

Il est vrai que visiter un mémorial sonne un peu glauque, pourtant Pearl Harbor laisse plus à penser à une attraction qu’à un lieu de commémoration. En témoigne le nombre de touristes japonais qui affluent ici. À se demander s’ils réalisent que ce sont leurs pères et grand-pères qui sont à l’origine de cela.
De mon côté, je préfère prendre cette visite comme une leçon d’histoire. Peut être que c’est ainsi que les visiteurs nippons voient la chose : comme une évocation du passé et des erreurs commises, comme un rappel que les États-Unis, faut pas les faire chier…

Ancre USS Arizona Pearl Harbor USS Bowfin USS Arizona Memorial USS Arizona USS Arizona Memorial USS Arizona USS Arizona Memorial

La visite du mémorial de l’USS Arizona, sépulture pour près de la moitié des marins morts lors de l’attaque, ne se paie pas. On ne paie pas pour « visiter » un mémorial. Il faudra allez retirer votre ticket à l’un des guichets d’accueil, l’heure de votre passage est inscrite dessus. Pensez donc à retirer votre ticket dès votre arrivée, visitez ensuite les alentours (USS Bowfin Museum, expositions, etc…) en attendant votre pour bateau pour le mémorial.

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À la rencontre d’Udin http://www.ariamondu.com/a-la-rencontre-dudin-a-la-cascade-de-gangga/ http://www.ariamondu.com/a-la-rencontre-dudin-a-la-cascade-de-gangga/#comments Sun, 27 Jan 2013 19:00:47 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=456 Mon séjour sur Lombok a plus donné lieu à de longues journées de farniente que d’aventure. Toutefois, certaines journées ont été plus animée, comme celle où Willy et moi sommes partis à la rencontre d’Udin, proche des chutes de Gangga, à l’entrée de la jungle de Lombok. rès peu touristique – pour le moment –...

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Mon séjour sur Lombok a plus donné lieu à de longues journées de farniente que d’aventure. Toutefois, certaines journées ont été plus animée, comme celle où Willy et moi sommes partis à la rencontre d’Udin, proche des chutes de Gangga, à l’entrée de la jungle de Lombok.

Très peu touristique – pour le moment – le nord de Lombok permet un contact facile et humain, pas encore mercantile, avec les habitants. C’est mon 4e jour sur l’île lorsque Willy et moi, faisant fit de notre conception européenne du code de la route, enjambons un scooter et prenons la route en direction de Gangga. Ici, malgré l’abondance de scooters, la voiture et le camion restent la reine et le roi de la route. En plus de rouler à gauche, il faudra se faire au fait que nous ne sommes en aucun cas prioritaire sur chaussée. Je vous parle même pas des vélos…

Vanille de Gangga

Vanille de Gangga

Après une vingtaine de kilomètres, qui en semblent au moins le double, et des passages en tout terrain passés avec brio sur notre petit scooter, nous arrivons chez Udin. Udin vit au pied de la montagne, déjà quasiment dans la jungle. Le temps de se présenter, lui dire d’où on vient, qui nous envois et il nous demande de suivre un ami à lui qui nous guidera aux différents sauts de la cascade du coin. Dans un premier temps nous nous enfonçons un peu dans la jungle, jusqu’au lit de la rivière et dernier saut de la chute. C’est beau, mais ça le sera surement plus au début de la saison des pluies. Allant par des passages dignes de via ferrata, nous remontons jusqu’au plus haut saut. L’occasion d’apprécier la vue sur les cultures d’Udin et de voir notre guide faire le spectacle, avec quelques sauts dans une eau bien moins cristalline que celle de la Restonica…

L’heure est venue de rejoindre la demeure d’Udin. Portable à l’oreille (oui, ça passe mieux dans la jungle qu’à Vizzavona), il nous fait patienter un peu puis nous invite à manger. Poissons exotiques, riz, sorte de soupe d’algues et… Coca ! La mondialisation n’épargne rien, même pas la jungle indonésienne.

Après un bon repas, chez l’habitant et avec les locaux, Udin nous guide à travers ses cultures. Fèves de cacao, vanille, cacahuètes, piments, tabac, bananes, ananas, café, tout y est ! On y trouve même 2 petites huttes sur pilotis, pour les touristes qui souhaitent passer la nuit aux portes de la jungle. Un panneau « Land for sale » (Terrain à vendre) attire toutefois mon attention. Udin m’explique qu’il exploite cette terre pour un ami mais, comme partout, les temps sont durs et la vente s’impose souvent comme seule solution. Combien de temps jusqu’à ce que l’agriculture laisse place au tout tourisme comme sur la voisine, Bali ?

Combien de temps jusqu’à ce que l’agriculture laisse place au tout tourisme comme sur Bali ?

Pour le moment la vie continue et Udin nous propose de goûter à son tabac. Il est temps d’apprécier nos derniers instants ici, loin du tumulte des scooters en contrebas. La fin d’après-midi arrive, tout comme l’heure de partir. Un petit détour rapide un peu plus vers le nord de l’île, et nous retournons au Rinjani Beach Eco Resort. Pour la n-ième fois, ce sera l’occasion d’admirer le coucher de soleil du côté de Bali, les pieds enfouis dans le sable noir de la plage.

Sur la route de Gangga En route Jungle de Lombok Chute de Gangga Passage en bambou Chute de Gangga Un chat dans la jungle Repas à Gangga Cultures d'Udin Udin et son tabac

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Réponse au tag de Camille http://www.ariamondu.com/reponse-au-tag-de-camille/ http://www.ariamondu.com/reponse-au-tag-de-camille/#comments Thu, 27 Dec 2012 17:28:27 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=382 Bon, j’ai été « tagué » ! Ce qui veut dire que Camille, l’Oiseau Rose, a souhaité que je réponde à 11 de ses questions. Ensuite c’est à moi de « tagué » d’autres blogueurs, afin d’en savoir un peu plus sur eux. Je ne me suis jamais prêté à l’exercice et ne suis pas vraiment actif tel un...

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Bon, j’ai été « tagué » ! Ce qui veut dire que Camille, l’Oiseau Rose, a souhaité que je réponde à 11 de ses questions. Ensuite c’est à moi de « tagué » d’autres blogueurs, afin d’en savoir un peu plus sur eux. Je ne me suis jamais prêté à l’exercice et ne suis pas vraiment actif tel un vrai blogueur, mais l’exercice me plait. Alors en avant !

1- Pourquoi aimes-tu voyager ?

Ma réponse basique consisterais à dire tout simplement que c’est pour découvrir le monde et voir ce qu’il y a ailleurs. Toutefois je me dois de donner quelques précisions. Je suis Corse, insulaire donc, et il faut avouer que 8 680 m2 entourés d’eau laissent peu de place à l’évasion. Mais cette île, dites l’une des plus belles du monde, mérite qu’on ne la quitte pas pour de bon. Donc le voyage c’est aussi une façon d’apprécier ce que j’ai une fois de retour à la maison.
Cela n’empêche pas que l’envie du voyage vienne me démanger régulièrement. C’est alors que je repars de part le monde, le plus souvent à la rencontre d’un ami rencontré lors de mon long séjour aux USA entre 2009 et 2010. Ce séjour même qui a été le déclic à ce gout pour le voyage.

2- Quel pays rêves-tu de découvrir ?

J’ai toujours voulu aller au Japon. En 2011, alors que je suis à Séoul, je me lève un matin en disant que je vais réserver mon vol Séoul – Nagoya (à la rencontre d’un ami encore !). C’est ce jour précis qu’a choisit la Terre pour nous péter l’un des séismes les plus puissant de son histoire. Vous connaissez la suite. Je n’ai pas réserver mon vol… Ce n’est que partie remise !
L’Australie et la Nouvelle-Zélande viennent ensuite. Les photos qu’on en voit peuvent à elles seules justifier cette envie, mais ce rêve est postérieur, depuis tout petit en fait. L’éloignement de ces pays je suppose.

3- Pourquoi as-tu crée ton blog et qu’est-ce qu’il t’apporte ?

J’en suis pas à mon premier essai. J’avais déjà fait 2 blogs pour mes 2 séjours aux USA, puis un autre pour la Corée du Sud. À la base c’est plus par fainéantise, pour éviter de raconter 50 fois les mêmes anecdotes ou histoires à 50 personnes différentes. Puis j’y ai pris gout. Maintenant je fais ça par pur plaisir de coucher noir sur blanc mes petites aventures. Si des gens me lisent et apprécient, je ne suis que plus content !

4- Qu’est-ce qui t’énerve le plus dans ce monde ?

Le prix d’un billet d’avion Corse-Continent et les toilettes turques !
Plus sérieusement, et sans grande originalité, la bêtise humaine et l’injustice. Quand l’homme à inventé le savon, il servait à se laver le corps complet. Puis on nous à vendu le shampoing, puis le savon pour le visage. Et aujourd’hui on nous vends le savon 3 en 1 comme une révolution. Le pire c’est que l’on en achète. La connerie humaine sans limite quoi… Celle-là même qui crée aussi tant d’injustices.

5- Que fais-tu de ton temps libre ?

Pas mal geek sur les bords, je passe beaucoup de temps sur mon ordi. Je développe quelques petits trucs, me renseigne sur le voyage en général, recherche du divertissement. Rien de bien exceptionnel. Mais j’ai aussi une vie sociale !
Comme depuis quelques années j’arrive pas trop à rester en place, j’ai arrêter le handball après plus de 10 ans de pratique. Ma seule activité quelque peu atypique est que je suis réserviste de l’Armée de Terre. Sous-officier, de réserve donc, dans un régiment de la Légion Étrangère.

6- Quelle est la citation qui te correspondrait le plus ?

Je n’ai jamais réfléchis à savoir ce qui me correspondait le plus, ou ce qui me définissait le mieux. Je laisse cette appréciation à qui le veut.

7- Es-tu plutôt ville ou plutôt campagne ?

Question difficile ! Seulement 300 000 habitants peuplent la Corse. Une petite ville à l’échelle mondiale. Alors quand je dis que j’habite en ville (60 000 habitants), cela semble dérisoire. D’autant plus qu’en Corse, la campagne n’est jamais vraiment très loin, même du centre-ville ! Je dirais que j’aime les deux. Je me plait énormément dans des villes (voire métropoles mondiales) comme Séoul, San Diego ou São Paulo. Toutefois, me retrouver à la campagne sans le « confort » de la ville ne me gêne pas le moins du monde. Disons que j’aime l’équilibre entre ces deux styles de vie.

8- Quel métier voulais-tu faire quand tu étais petit ?

Grand adorateur du monde animal, j’ai longtemps voulu être vétérinaire. C’était pendant l’innocence et l’ignorance de l’enfance. Ensuite on à commencer à me parler d’études et tout ça… J’ai gardé la passion des animaux, mais me suis orienté sur autre chose. Durant un temps, je voulais aussi être boulanger.

9- As-tu une anecdote voyage à nous raconter ?

Rien que je n’ai jamais raconter, je pense. Comme cette histoire de passage de la frontière US au Mexique. Ou bien mon voyage calamiteux vers Lombok. Je ne pense pas avoir eu des situations vraiment hors du commun en voyage. J’ai loupé des vols, oublier des bagages, improviser une suite à un voyage en cours et bien d’autres choses, mais rien de bien exceptionnel qui ne me viens à l’esprit en ce moment.

10- Quelle est ta rencontre de voyage qui t’as le plus marqué ?

Lors de mon séjour prolongé aux USA, j’ai que la chance de rencontrer des gens du monde entier. J’ai tisser des liens forts avec certains d’entre eux (turcs, coréens, japonais, brésiliens, colombiens, …). J’ai rencontrer des gens que je n’aurais jamais pensé croiser un jour. Je me suis retrouver en colloc’ avec des turcs, un kazakh et une russe. J’ai passer des « parties » (fêtes) où il y avait presque autant de nationalités que de participants. Au Brésil, je me suis retrouver à dormir chez des gens rencontrer la veille. En Argentine, une rencontre nous à gardé (mon ami brésilien et moi) jusqu’au petit matin du 31 décembre à boire de la bière sur les toits de Buenos Aires. En Indonésie, j’ai partager un repas avec des locaux, dans leur maison, à l’entrée de la jungle de Lombok.
Difficile de tirer une rencontre dans tout ça. Toutefois, non sans un certain romantisme, je dirais que c’est la rencontre de ma petite amie, coréenne, à San Diego qui m’a le plus marqué.

11- Quel est ton plus grand rêve ?

Dans un monde utopique, j’arriverais à concilier les voyages avec une vie professionnelle et privée. Pour faire simple, j’aimerais pouvoir voyager quelques mois dans l’année, tous les ans. C’est un peu ce que je fait depuis près de 4 ans, mais mon système est plus que bancal à présent. Il est temps que j’arrive à pérenniser tout ça.
Le but étant bien évidemment de pouvoir voir tout ce que la planète bleue a à nous offrir.

A présent j’invite Romain de Trip85 et Guillaume de GeekWorldTour, s’ils veulent bien se prêter au jeu. Voici mes questions :

1 – Où allais tu la première fois que tu a pris l’avion ?
2 – Si tu devais ne choisir qu’un seul pays où vivre, ça serait lequel ?
3 – Quelle est la plus grosse frayeur que tu ai eu en voyage ?
4 – On parle souvent de bout du monde mais, plus proche de nous, quelle région française aimerais tu visiter ?
5 – Le pays le plus lointain où tu sois allé ?
6 – Une envie pour 2013, quelque chose que tu veux accomplir cette année et pas après ?
7 – Quelle(s) langue(s) aimerais tu savoir parler ?
8 – Comment et où te vois tu dans 10 ans ?
9 – À quand remonte ton dernier voyage ?
10 – Tu gagnes une grosse somme d’argent, quelle est la première folie que tu te permettrais ?
11 – Puisque la fin de l’année approche, quel a été ton réveillon du 31 le plus fou ?

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Découverte de l’île de Jeju http://www.ariamondu.com/decouverte-de-lile-de-jeju/ http://www.ariamondu.com/decouverte-de-lile-de-jeju/#comments Wed, 12 Dec 2012 17:44:49 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=303 Jeju-do, ça ne vous évoque probablement rien. Rien, sauf si vous vous êtes déjà rendu en Corée du Sud. Auquel cas, vous avez sûrement déjà entendu parler de cette île, au sud-ouest du pays. Jeju c’est un peu la Corse de la Corée : destination privilégiée des touristes, région la plus méridionale du pays, sites...

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Jeju-do, ça ne vous évoque probablement rien. Rien, sauf si vous vous êtes déjà rendu en Corée du Sud. Auquel cas, vous avez sûrement déjà entendu parler de cette île, au sud-ouest du pays. Jeju c’est un peu la Corse de la Corée : destination privilégiée des touristes, région la plus méridionale du pays, sites naturels exceptionnels et un dialecte différent du continent.

Bien évidemment, je ne suis pas là pour faire l’analogie entre ces 2 îles. Revenons en donc à Jeju (tchédjou), cette île volcanique inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Très peu connue des occidentaux, l’île attire pas mal de touristes asiatiques, chinois, japonais et coréens bien sûr.
A à peine plus d’une heure de vol de Séoul, Jeju-do mérite qu’on s’y attarde. J’y ai passé 3 jours en février 2011, voici un liste non exhaustive de ce que vous réserve la plus petite province de Corée du Sud (env. 1800 km2).

Sanbanggulsa Grotto

Sanbanggulsa Grotto

Sanbanggulsa (산방굴사)

En gros ça veut dire le temple (sa) de la grotte (gul) de Sanbang, qui est la montagne où se situe ce complexe templier. Alors qu’un ensemble de statues et bâtiments religieux se trouve juste au-dessus de la route, le temple Sanbanggul se trouve lui plus haut, au pied de la montagne. Si vous ne vous laissez pas effrayer par les quelques dizaines (centaines ?) de marches pour y accéder, vous serez accueilli là-haut par une musique zen et pourrez apprécier, outre le temple (qui reste une grotte avec une statue et des bougies), la vue sur la côte sud-ouest de Jeju.

Chute d’eau Cheonjiyeon (천지연폭포)

C’est l’une des 3 cascades de l’île, située au sud, à l’entrée ouest de Seogwipo. Un grand parking vous permet d’y laisser votre véhicule. Oui, louer une voiture à Jeju est un très bon investissement, d’autant plus que ce n’est pas cher. Reste à se rendre à pieds à la cascade. La ballade ne faire guère plus de 600 mètres mais n’en reste pas moins très agréable. On a même du mal à se faire à l’idée qu’on est en pleine ville !

Jusangjeolli (주상절리)

Je suis à peu près sûr que ce nom ne vous évoque rien. Et si je vous dis le Chaussée des Géants d’Irlande du Nord ? Hé oui, Jusangjeolli est une formation rocheuse volcanique du même type. Situé à mi-chemin entre Sanbanggulsa et Cheonjiyeon, le lieu vaut le détour. Il est vrai que ce genre de formation rocheuse n’est pas visible de partout. Alors, étant sur un île entièrement volcanique, pourquoi s’en priver ?

Jeju Folk Village (제주민속촌)

Ce village reconstitué vous ramène à la fin du 19e siècle sur l’île de Jeju. Une ballade historique dépaysante et, ma foi, intéressante et amusante. Outre découvrir comment vivaient les habitants de l’île à cette époque (leurs chiottes étaient pour le moins rustiques !), vous pourrez aussi vous adonner à quelques jeux traditionnels et autres activités de l’époque.

Manjanggul (만장굴)

Vous vous rappelez de la signification de gul ? Oui, Manjanggul est aussi une grotte. Pour être plus précis, c’est un tunnel de lave, l’un des plus long au monde ! Si Jeju est inscrite au Patrimoine de Mondial de l’UNESCO, c’est un peu grâce à cet endroit. La partie « visitable » du tunnel s’étend sur environ 1 km (pour un total d’environ 7 km), jusqu’à une colonne de lave. Elle par contre est bien la plus haute au monde avec ses près de 8 mètres !
Cet endroit s’impose pour moi comme un incontournable de l’île. Il sera d’autant plus apprécier, pour sa fraicheur, une fois sorti du labyrinthe de Gimnyeong, à 500 mètres de là.

Gimnyeong Maze Park (김녕미로공원)

La particularité de ce petit labyrinthe réside dans son organisation. En plus d’avoir la forme de l’île, 6 autres « symboles » de Jeju se cachent dans son dédale de haies. Une autre façon d’en apprendre un peu plus sur cette province de Corée du Sud.
N’oubliez pas de sonner la cloche une fois que vous aurez trouvé la sortie !

Jeju-si (제주시)

Dolhareubang

Dolhareubang – Copie et original

Contrairement au reste de l’île, la ville de Jeju en elle même (l’île est divisé en 2 parties, Jeju-si au nord, Seogwipo-si au sud) n’a que peu de choses à offrir. La principale « attraction » est Yongduam (용두암), un rocher, façonné par vents et marées en une tête de dragon sortant des flots. Ce sera l’occasion d’y voir des Haenyo (해녀), ces femmes plongeuses (en apnée) représentatives de la structure matriarcale de l’île.

Vous pourrez vous attarder au pavillon Gwandeokjeong (관덕정), plus veille structure de l’île encore debout et centre d’entrainement pour les soldats (15e siècle). Juste devant siègent 2 Dolhareubang (돌하르방). Définitivement le symbole le plus connu de Jeju-do ! Il est impossible de rester sur l’île sans apercevoir ces statues de roches basaltiques (originales ou copies pour touristes). Ces 2 là sont d’époques et ils sont rares. En effet il n’y en a que 45 sur l’île ! Puisque vous êtes juste devant, entrez faire un tour dans Mokgwana (목관아), ancien siège du gouvernement de l’île lors de la période Joseon.

Reste Samseonghyeol (삼성혈). Situé au centre d’une petite forêt urbaine, ce lieu abrite quelques structures servant à la préparation des cérémonies dédiées aux ancêtres. Mais son nom (« Les trous des 3 clans« ) vient des trois trous dans le sol qui se trouvent en son centre. C’est d’ici que seraient sortis les 3 divinités (Bu, Yang et Go) à l’origine de Jeju. Ces 3 noms de familles sont aujourd’hui très répandus sur l’île. On dit que ces trous n’ont jamais été bouchés. Ni par le temps, ni par le climat. Outre les fondateurs des lieux, je crois qu’on tient aussi ici les ancêtres de la DDE… Entre mythe et réalité, Samseonghyeol vous occupera l’espace d’une heure.

Et s’il vous reste du temps avant de quitter l’île, pas très loin de l’aéroport se trouve le Marché Traditionnel de Dongmun (동문재래시장). Un vrai marché à l’asiatique, sur près de 2 hectares ! De quoi se restaurer et acheter quelques fameuses oranges de Jeju avant de retourner sur la péninsule coréenne.

Et plein d’autres choses

Je pourrais vous parler de l’île d’Udo (우도), au nord-est. Ou bien de Seongsan Ilchulbong (성산일출봉), près du port de départ pour Udo. Mais je n’ai malheureusement pas eu le temps de m’attarder dans ces endroits qui, pourtant, promettent de belles choses (d’après le peu que j’en ai vu et ce que j’ai lu).
Alors je vous conseillerais plutôt des choses différentes, comme le Jeju Sex & Health Museum, qui transformerais presque le sexe en un art. Ou alors le Teddy Bear Museum, qui retrace quelques scènes historiques à l’aide d’ours en peluche. L’occasion d’apercevoir aussi l’ours en peluche le plus cher du monde. Ces 2 musées insolites ne nécessiteront même pas de détour puisqu’ils se trouvent respectivement près de Sanbanggulsa et de Jusangjeolli.
Pour en finir avec les activités que vous offre l’île, il y a aussi Dokkaebi Road. Cette route à la particularité rare d’être en pente alors que tout autour vous laisse penser qu’elle monte. Il est marrant de voir (ou plutôt d’en avoir l’impression) un bus gravir une pente, moteur coupé.
Le dernier, et pas des moindre : le mont Halla (한라산), volcan, désormais éteint, à l’origine de l’île de Jeju (oui parce que Samseonghyeol ça reste un mythe hein !). Du haut de ses 1 950 mètres, c’est le point culminant de Corée du Sud. La route la plus directe pour s’y rendre passe justement par Dokkaebi Road, et relie la côte nord à la côte sud en l’espace d’une heure. De là haut, profitez du panorama, si vous avez la chance de ne pas avoir de brouillard.

La taille de Jeju-do permet de voir toutes ces attractions en l’espace de 3 jours. Comme ce fût mon cas. Mais je suis à peu près sûr que même une semaine sur l’île ne serait pas trop pour en faire le tour, et en profiter comme il se doit.

Temple Sanbanggulsa Chute d'eau Cheonjiyeon Jusangjeolli Labyrinthe de Gimnyeong Manjanggul Seongsan Ilchulbong Jeju Folk Village Yongduam Rock Gwandeokjeong - Jeju-si Mokkwana - Jeju-si Samseonghyeol - Jeju-si

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Mon plus long voyage http://www.ariamondu.com/seoul-a-lombok-mon-plus-long-voyage/ http://www.ariamondu.com/seoul-a-lombok-mon-plus-long-voyage/#comments Mon, 05 Nov 2012 18:03:51 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=249 Ce qui devait être un « simple » voyage avec 2 escales, comme j’en ai déjà connu, pour rejoindre Lombok s’est transformé en petite aventure. Laissant place à l’improvisation et la patience, je suis finalement arrivé sur la cousine de Bali, une douzaine d’heures plus tard que prévu. u départ le plan de vol incluait...

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Ce qui devait être un « simple » voyage avec 2 escales, comme j’en ai déjà connu, pour rejoindre Lombok s’est transformé en petite aventure. Laissant place à l’improvisation et la patience, je suis finalement arrivé sur la cousine de Bali, une douzaine d’heures plus tard que prévu.

Au départ le plan de vol incluait 2 escales. Une à Kuala Lumpur, une autre à Jakarta. La faute à Air Asia (low-cost quand tu nous tiens) et un retard de 2h pour Jakarta, je me suis retrouvé près de 6h à l’aéroport de Kuala Lumpur. Je loupais ainsi mon dernier vol depuis la capitale indonésienne jusqu’à l’île de Lombok.

Il va de soit que je ne comptais pas resté en Malaisie, l’option Kuala Lumpur – Bali s’est présentée à moi, je l’ai prise. J’ai auparavant entendu qu’il y avait des traversées entre Bali et sa voisine, Lombok. Il en sera donc ainsi !

Air Asia X : tes hôtesses de l’air sont des bombes, ton service en vol est très bien, mais par contre ton service client est pourri !

J’arrive finalement à Bali, avec une heure de retard… encore ! D’ailleurs, message personnel à toi Air Asia X : tes hôtesses de l’air sont des bombes, ton service en vol est très bien (encore heureux, il est payant), mais par contre ton service client est pourri ! (proposition d’un autre vol, à mes frais, contre un remboursement à un prix dérisoire du vol loupé).

Bref, il est minuit passé, je suis à l’aéroport de Bali. Je dois me rendre à Padang Bai, port de départ vers Lombok. Il est presque 2h quand j’arrive enfin dans le village. Même à cette heure ci, nombres d’indonésiens sont toujours debout et s’affairent de suite à « m’aider ». Oui, l’aide se fait moyennant finances et marchandages. La journée fût fatigante, j’accepte sans trop chercher à comprendre la chambre qu’on me propose et la traversée en bateau pour le lendemain.

Chambre « Pékin Express Luxe »

Dans ma chambre modèle « Pékin Express Luxe », je peux enfin prendre une douche et me reposer un peu. L’essentiel est là. Prochain départ pour dans 6h.

Le lendemain matin, il est 8h, et mon scooter avec chauffeur m’attend déjà dehors pour m’amener au départ du bateau.

Il est 9h lorsque, poussé au cul par 1200 chevaux, le bateau quitte Padang Bai direction Lombok. Après 2 courts stops sur les îles de Gili Trawangan et Gili Air, me voilà enfin à Lombok, à Teluk Nara plus exactement.

Il est temps de négocier ma dernière portion de trajet jusqu’au fabuleux Rinjani Beach Eco Resort. Cela se fait d’ailleurs très rapidement, puisque à peine un pied sur le ponton, je me fais déjà aborder !

Le soleil est au zénith lorsque j’arrive enfin à Tanjung, ma destination finale. Le voyage fût des plus long et fatiguant que j’ai connu, mais la récompense en vaut la chandelle !

Padang Bai - Bali Padang Bai - Bali Rinjani Beach Eco Resort - Lombok Rinjani Beach Eco Resort - Lombok Rinjani Beach Eco Resort - Lombok Coucher de soleil - Lombok Rinjani Beach Eco Resort - Lombok

Le retour s’est extrêmement bien passé. Sans aucun retard et avec un atterrissage, sur Kuala Lumpur, des plus en douceur que j’ai jamais connu. Par contre j’attends toujours qu’on réponde à mes mails pour le remboursement… Je me devais de préciser ces 2 points.
[EDIT 17/01/2013] Mon vol « loupé » a enfin été remboursé. Il aura fallu 3 mois et finalement que très peu de communication de la part d’Air Asia. Donc après avoir payé 425€ un Séoul-Jakarta via Kuala Lumpur A/R et dépensé près de 130€ pour un Kuala Lumpur-Bali, ce n’est que 32,14€ qui me sont remboursés. Sans aucune excuse ou quoi que ce soit d’autre. Affaire classée malgré tout…

À noter, concernant l’indonésie, que mon blog est désormais présent ici

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Balade nocturne à Séoul http://www.ariamondu.com/vues-nocturnes-de-seoul/ http://www.ariamondu.com/vues-nocturnes-de-seoul/#comments Sat, 13 Oct 2012 15:20:16 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=207 Éclairage urbain, trafic routier, panneaux publicitaires et autres. Dès que la nuit tombe, Séoul se pare de milles couleurs, éclairant ses rues, ses monuments, ses façades d’immeubles, ses ponts. Petit aperçu de la mégapole coréenne une fois les dernières lueurs du soleil disparues. u palais Gyeongbok  à la N Seoul Tower en passant par le,...

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Éclairage urbain, trafic routier, panneaux publicitaires et autres. Dès que la nuit tombe, Séoul se pare de milles couleurs, éclairant ses rues, ses monuments, ses façades d’immeubles, ses ponts.
Petit aperçu de la mégapole coréenne une fois les dernières lueurs du soleil disparues.

Du palais Gyeongbok  à la N Seoul Tower en passant par le, désormais célèbre, quartier Gangnam, voilà à quoi ressemble la capitale du pays du matin calme… de nuit. Il faut dire que le Soju (alcool coréen entre 20 et 40°) coule à flot en soirée, pas étonnant que le matin soit calme !

À noter que j’ai oublié ma carte SD lors de la visite de Gyeongbokgung (dernière photo), du coup ce n’est qu’une pauvre image, peu représentative, du palais que je vous sers…

Cheonggye Plaza Honghwamun Banpo Bridge Vue sur Yongsan Gu N Seoul Tower Vue sur Myeongdong Changgyeonggung Étang Changgyeonggung Gangnam Station Seoul - Han River Seoul International Fireworks Festival Gyeongbokgung

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Go back to Mexico ! http://www.ariamondu.com/comment-je-suis-rester-bloquer-a-la-frontiere-americaine/ http://www.ariamondu.com/comment-je-suis-rester-bloquer-a-la-frontiere-americaine/#comments Mon, 30 Jul 2012 10:04:11 +0000 http://www.ariamondu.com/?p=152 Les agents des douanes américains ne sont pas réputés pour leur sympathie, leur tolérance ou bien leur compréhension. J’en ai fait les frais, en décembre 2009, avec 2 de mes amis, un lendemain de soirée du côté de Tijuana au Mexique… cette époque, j’étais de retour au États-Unis depuis environ 3 semaines. Voilà qui était...

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Les agents des douanes américains ne sont pas réputés pour leur sympathie, leur tolérance ou bien leur compréhension. J’en ai fait les frais, en décembre 2009, avec 2 de mes amis, un lendemain de soirée du côté de Tijuana au Mexique…

À cette époque, j’étais de retour au États-Unis depuis environ 3 semaines. Voilà qui était bien plus qu’assez pour reprendre mes marques dans la ville de San Diego, et rencontrer des personnes d’autres coins du monde au sein de l’International Academy of English.

Parmi celles-ci, un kazakh et un allemand. L’un n’avait jamais quitté sa glorieuse nation Kazakhstan jusque là (notez la référence), l’autre avait déjà un passeport bien rempli. C’est avec ces 2 personnages atypiques que je me suis rendu à Tijuana un bel après-midi d’hiver.

Ce qui n’aurait dût être que quelques heures au Mexique, s’est un peu allongé. L’alcool et la douane en ayant décidé autrement

L’un n’avait jamais quitté sa glorieuse nation Kazakhstan jusque là, l’autre avait déjà un passeport bien rempli.

L’entrée dans le pays n’est qu’une formalité. On y entre comme dans une boulangerie. Ou tout autre type de commerce, je ne voudrais pas offenser les boulangers. Nous nous rendons en taxi au centre ville. Rues sales, boutiques miteuses, petits restos crasseux et sombres boutiques attrape touristes le compose. Après avoir marché quelques minutes et s’être accoutumé à ce nouveau monde, nous nous trouvons un restaurant pas trop mal.

Mexique oblige notre repas est accompagné de Corona, Tequilla et chansons locales. Après avoir demandé ce que nous proposais la ville comme activités, notre serveur nous propose sans détour le Donkey Show. Je vous laisse le soin de vous renseigner. Nous prévoyons autre chose.

Le repas se termine avec l’après-midi. Préférant ne pas se présenter de suite à la frontière, et faisant fi de nos normes d’hygiène standards, nous prenons une chambre dans un petit hôtel. Un choix qui finalement s’est avéré très judicieux. Même si ce cher Carlos, un mexicain sorti d’on ne sait où, à essayé de nous scrucé toute la soirée, en se portant volontaire pour nous trouver tout ce qu’on voulait.

Un charmant douanier, à l’allure fortement mexicaine,  nous lance alors « Go back to Mexico !« 

La nuit est passée, on a réussi à se débarrasser de Carlos et lui piquer son chapeau, il est temps de rentrer. Nous suivons les panneaux USA et tombons sur l’interminable file de gens candidats à l’immigration. Il fait déjà chaud et il ne nous reste que de quoi prendre le trolley pour retourner à San Diego. Nous attendons patiemment.

Quelques longues minutes plus tard, nous arrivons enfin à un guichet. C’est alors qu’un charmant douanier, à l’allure fortement mexicaine,  nous lance alors « Go back to Mexico ! » (Retournez au Mexique). Sans plus de précisions nous rebroussons chemin vers le bureau de l’immigration. Le problème se fait alors connaitre. Nous avons des visas étudiant, donc nous avons, en toute logique, un formulaire I-20. Hé bien c’est ce formulaire qu’ils veulent, sans lui notre visa ne vaut rien ! Bien évidemment nous n’avons pas amené ce bout de papier avec nous. Après négociations, nous nous résignons, aucune aide ne nous sera apportée.

La chance était malgré tout de notre côté. Il nous restaient nos téléphones portables. Azamat et moi même avions des collocs à même de récupérer les précieux sésames et de nous les amener. San Diego est à une trentaine de kilomètres, ouf ! Hendrik, qui n’a pas de visa étudiant, devra quant à lui taper dans les quelques dollars qu’il nous reste pour renouveler son visa touriste.

C’est donc après plusieurs heures d’attente que nous repassons du bon côté de la frontière, avec un seul et unique dollar en poche.

Originellement publié sur mon blog Californie sous l’intitulé « 24 heures au Mexique« 

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